Exprimer le bien

Bénir, c'est changer d'habitude!
Bénir, c'est penser et dire le bien!

En écrivant cette lettre sur la bénédiction, je crois que c’est la plus grande bénédiction que je puisse te faire. Ce que j'écris ici, ce ne sont pas des paroles en l’air, mais le fruit d’une expérience personnelle. Combien de fois j’ai béni dans des conditions qui paraissaient négatives ou défavorables et, tout à coup, j’ai vu ces situations se transformer radicalement.
Bénir, c’est changer une habitude, une manière de faire, de penser.
Bénir, c’est probablement le moyen le plus rapide pour constater l’action de l’Esprit, de l’Âme-Source. En prenant l’habitude de bénir, je passe d’un Dieu virtuel à un Dieu réel, d’un Dieu lointain à une réalité palpable. Quelque soit ma conception de Dieu, l'Amour agit par l’intermédiaire de ma bénédiction, le verbe se fait chair, la pensée se concrétise. En effet la bénédiction n’est pas quelque chose d’anodin, la bénédiction implique l’Âme-Source dans le processus. Le principal obstacle à la bénédiction, c’est mon mode de penser négatif. Je connais une personne qui parfois bénit sincèrement quelqu’un, mais le lendemain elle dit du mal de cette même personne. C’est comme si elle donnait un coup de marteau sur un clou et que le lendemain elle retirait le clou. On ne peut pas « bien dire » et « mal dire ». Malgré cela la bénédiction agit car à force d’enlever et de retirer le clou, le trou se creuse de plus en plus, le processus est simplement plus long et peu efficace. Il ne faut pas dire que l’Âme-Source n’agit pas, mais plutôt qu'est-ce qu'il y a chez moi qui l’empêche d’agir.

Bénir, c’est utiliser la puissance de l’Âme-Source.

Je ne suis pas obligé de croire en Dieu pour « dire le bien », mais il est nécessaire de penser le bien en le disant. La pensée positive, c'est très bien. Utiliser la puissance de l’Âme-Source, c’est mieux. La différence est un peu comme celle qui existe entre un marteau et un marteau pneumatique. Pour enfoncer un clou, je donne une dizaine de coups de marteau, avec un marteau pneumatique, d’un seul coup le clou est enfoncé. Mais, souvent, quand je vois Dieu arriver avec son marteau pneumatique, je lui dis « attends, je vais donner un ou deux coups avec mon marteau ! » Le problème dans ce cas, c’est que mon clou empêche le clou de Dieu de s’enfoncer.

Pour que la bénédiction devienne effective, elle doit devenir une habitude.
Bénir est plus efficace que prier ou plutôt que la prière doit être avant tout une bénédiction. Plus, je bénis, plus je laisse de place à l’Âme-Source. Mon problème n’est plus mon problème, il devient le problème de l’Âme-Source. Certains vous diront que l’Âme-Source n’est pas magique, ce sont ceux qui ne croient pas aux miracles de Jésus. D’ailleurs, je me demande ce en quoi ils croient. En effet, l’Âme-Source n’est pas magique en tant qu’action instantanée, mais, tout de même, elle est la Source de notre être, elle est notre réalité profonde et elle sait ce qui est réellement bon pour nous.
L’Esprit qui a créé l’univers est capable de résoudre des problèmes que je suis incapable de résoudre. Sa vision est plus grande, plus large que la notre.
J’ai vu un prêtre qui bénissait le pain, non pas de manière rituelle, mais bien réelle, il vivait sa bénédiction. Dans ce cas, il y a réellement bénédiction. Il a changé ma vie et celle de nombreuses personnes. Par contre asperger d’eau bénite n’a jamais changé la vie de personne.

Bénir, utiliser la puissance d'amour de l’Âme-Source, n’est pas réservé aux prêtres. Chacun, chaque « Un » peut bénir, puisque nous sommes tous enfants de l’Âme-Source, mais nous sommes réellement enfants de l’Amour-Source si l’Amour-Source vit en nous. Un enfant fait  confiance à ses parents. Je suis enfant de l’Amour-Source en lui faisant confiance.
Quand je bénis, c’est ce que je fais, je confie mon incapacité à l’Âme-Source. En bénissant je permets à l’Amour-Source de vivre en moi. Plus je bénis, plus je deviens un enfant de l’Amour-Source, jusqu’à ce que le Père vive en moi.

« Le royaume de l’Amour-Source est au-dedans de vous »

La bénédiction s’apprend… En bénissant... souvent.

Parfois, je veux reprendre la maîtrise. « Dieu, tu ne connais rien à mon problème », et j’échoue. Peut-être que, des fois, je serais plus fort que l’Amour-Source !

Bénir implique la relation à l’Âme-Source,
à puiser sa bénédiction dans l’Amour-Source.

Sois une bénédiction pour toi-même et pour les autres !

 Pascal Cadart