dimanche 3 juin 2012

Je change mon état d'esprit


Hier une amie me dit : « quand je vois tous ces enfants en Amazonie marcher pieds-nus pour trouver de la nourriture dans les décharges, que pouvons-nous-faire ? Et puis sur Internet, je reçois une pétition à signer pour ceci, une autre pour autre chose. Parce que dès que vous avez répondu à l’une vous êtes dans une liste de ceux qui signent. De temps en temps, j’en signe une, peut-être parce que je me sens plus directement concerné ou parce que je sais que là çà risque de bouger.

Qu’est-ce qui se passe quand je fais cela ? J’absorbe tout le négatif qui est émis à travers le monde. Et
certaines personnes en sont complètement perturbées. Réfléchissons un peu.  Si j’étais complètement sincère avec moi-même, je m’empresserais de vendre tous les biens inutiles que je possède pour pouvoir les aider. Ma deuxième voiture, ma deuxième télé, ma deuxième ou troisième ou quatrième autre chose. Il faut savoir qu’un Smicard fait parti du quart des gens les plus riches de la planète, ce qui signifie qu’il y a 75% de gens plus pauvres que lui sur la terre. En disant cela, je ne juge personne, je clarifie juste la situation. Après chacun agit selon sa propre conscience.

Et justement, en parlant de conscience. Dans tout ce que je viens de dire, nous nous situons au niveau de conscience de l’ego, de la pensée subie. Nous n’agissons pas, nous réagissons !

Réagir ou agir ! Un avion à réaction, çà va vite, très vite, très, très vite, nulle part. Puisqu’il revient toujours à son point de départ. Le chef d’entreprise réagit au marché, le client au vendeur, le syndicat au patron, etc. Il y en a même qui sont malades parce qu’un enfant souffre à l’autre bout du monde. Pourquoi cela doit-il vous rendre malade ? Avant de réagir vivement à mon propos, réfléchis un peur. Est-ce que cela va changer quelque chose pour cet enfant ? Non ! Mais pour toi oui. Si cela te rends malade, tu vas venir rajouter une souffrance à la souffrance…

Et si nous inversions le processus ! Et si nous ajoutions un bonheur au bonheur ! Les gens autour de moi seraient plus heureux et de les voir plus heureux me rendrait plus heureux. Et si je suis heureux, j’ai envie de rendre les autres heureux.

Opération boule de neige du bonheur. 
Quand on fait rouler une boule de neige dans la neige, elle grossit jusqu’à devenir une très grosse boule. C’est le contact de la neige avec la neige qui fait grandir. C’est le contact de mon amour qui va rejoindre l’amour de l’autre qui va le faire grandir, et cela, même s’il est blessé. Et il arrivera un moment où l’autre, même celui qui se trouve à l’autre bout de la planète, va être touché, parce que l’amour s’est communiqué. L’Amour n’a pas de frontière et il se transmet au-delà, simplement parce quelqu’un l’a reçu et qu’il l’a transmis.
Il y a des êtres extraordinaires qui ont un dynamisme débordant. Laissons cela aux personnes extraordinaires. Si pour moi, ce n'est pas le cas, un sourire, une porte ouverte, un mot sympa, c'est déjà beaucoup.
  • Vendredi, c'était la fête des voisins. Des personnes qui ne s'étaient jamais rencontrées se sont mises à se parler et rire ensemble. 
  • Une personne dit un mot gentil à la caissière et une courte conversation s'engage à plusieurs. Tout le monde a le sourire. 
  • J'apprends l’espéranto et le cours a lieu dans la joie et la bonne humeur. 
Le plus étonnant, c'est ce que j'ai reçu de Marie-Christine qui répondait à un autre message. A voir sur le lien suivant. Bidonville de Nairobi. Ils ont refusé la fatalité.

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